Vous retrouverez ici, une liste non exhaustive des solutions et techniques que l’on propose couramment pour la réalisation de vos projets.
L’isolation thermique haute performance de votre maison est issue de fibres naturelles végétales biosourcées.
Matériaux issus du bois : Fibre de bois, Cellulose, Ouate, Liège
La cellulose et la ouate sont couramment utilisées en vrac et projetées dans des coffrets en mur périphérique, toiture rampant et/ou en comble perdu. Ils permettent de réaliser une isolation de l’enveloppe de votre maison.
Le liège est utilisé en morceaux dans la réalisation de dalles écologiques et aussi en panneaux rigides pour l’isolation de la chape ou l’isolation extérieure. Sa plus grande qualité est sa résistance à l’eau. En effet le liège est imputrescible et ne se détériore pas au contact de l’eau. Il faut cependant veiller à ne pas le laisser en condition immergée trop longtemps afin de conserver ses performances. Attention aux parasites du bois. Même s’il est résistant aux attaques des xylophages, il faut le considérer comme un bois. Ce matériaux doit être employer dans des conditions ventilées ou étanchéifiées.
Matériaux issus de végétaux : Paille, Lin, Chanvre, Coton
L’utilisation de ces matériaux naturels et traditionnels sont utilisés depuis longtemps, aux quatre coins du monde.
Contrairement à ce que l’on peut penser, ça ne fait pas des maisons des trois petits cochons.
Souvent très performants thermiquement, ils sont remarquablement intéressants lors des chaleurs d’été !
La paille, sous-produits de la production de céréales, offre des caractéristiques et une durée de vie incroyablement intéressante. Contrairement aux idées reçues, la paille est d’une extrême résistance au feu. La paille éparpillée est effectivement facilement inflammable, mais une fois en botte, en l’absence d’oxygénation lors de la combustion, la paille ne s’enflamme plus. Le feu calcine la surface de la botte et ne permet pas au feu de se propager au sein de la botte. Les habitations incendiées, en paille, sont plus faciles et moins couteuses à restaurer que les maisons en parpaings et briques.
Le chanvre, selon son utilisation, ne propage pas le feu et il offre des performances intéressantes. On retrouve le chanvre dans de multiples techniques. Conditionné sous forme de panneaux rigides de chanvre, il est aussi couramment utilisé en vrac, mélangé à la chaux.
Au même titre que la paille et le chanvre, le lin et le coton sont utilisés dans la composition des isolants naturels biosourcés. Ils sont retrouvés sous forme de laine à projeter, de panneaux de laine plus ou moins rigides, utilisés en plaques d’isolant.
Ces produits en abondance, nous permettent de réaliser des maisons performantes et biosourcées.
Construction de récupération
Certaines réalisations, en auto-constructeur et non conformes, ont été réalisées en palettes Europe, remplient d’isolant. D’autres projets ont été réalisées en bois de récupération mais aussi en terre crue recyclée. La seule limite c’est l’imagination et les caractéristiques techniques et architecturales à respecter. Vous pourrez réaliser bon nombre de projets à conditions d’accepter l’absence de garantie et d’assurance sur les matériaux utilisés. Ces méthode peuvent être intéressantes pour des réalisations ne nécessitant pas de normes particulières, tels que des abris, des porches de garages, des cabanes de jardin et des cabanes pour enfants.
Pour des projets de maison vous pouvez toujours utiliser des conteneurs maritimes en fin de vie. Nous concevons votre projet de maisons conteneurs. Souvent dans un style Architectural Contemporain, ces maisons ont une grande durée de vie. Pour les personnes sensibles aux ondes, magnétismes et autres perturbations d’ordres électriques, il faut veiller à bien réaliser cette habitation afin d’éviter éviter le phénomène de cage de faraday.
Maison de type Earthship et Géonef
En fonction des possibilités de votre plan d’urbanisme, nous pouvons réaliser des plans et concevoir votre Géonef (Earthship). Les Géonefs et Earthships sont des maisons semi-enterrées profitant de la fraicheur et la chaleur de la terre pour réguler le climat intérieur. Elles sont orientées vers le sud et ont généralement une véranda verrière en façade sud. Elles font parties des solutions les plus écologiques pourvues qu’elles soient faites en matériaux écologiques et récupérés.
Tiny-house
Un projet de maison sur roues ? Nous vous accompagnons pour réaliser les plans et les solutions afin de respecter le critère essentiel, Le poids limite de la construction. Cependant il faudra veiller à créer un espace intérieur fonctionnel. Par essence, la Tiny-house est très compact. Il est donc impératif qu’elle soit bien pensée, fonctionnelle et ergonomique.
Masque solaire, bio climatisme et terrasse
Technique phare du Bioclimatisme. Les masques solaires ont pour objectif de cacher les ouvertures et les murs exposés sud afin d’éviter les surchauffes en période estivale. A contrario, les masques solaires sont faits de tel sorte qu’ils ne masquent pas les apports solaires en hiver et en mi-saisons. C’est un apport de chaleur considérable, qui permet d’atteindre un certain niveau de passivité. Les masques solaires peuvent prendre différents aspects et être réalisés de différentes manières. De l’avancée de toiture à la vigne vierge en passant par la pergola bioclimatique, trouvons la solution qui vous convienne.
Verrière et jardin d’hiver
Méthode couramment utilisée dans la conception des Earthships, la création de verrière, de jardin d’hiver ou de véranda s’avèrent être très utiles dans la conception de maisons passives. Dans certains cas, principale source de chauffage totalement gratuite, c’est aussi un véritable lieu de paix, offrant un confort incomparable en hiver. Couplé à une prise d’air de VMC double flux, c’est s’assurer d’une qualité d’air inégalable. Ce volume offre une place adéquate pour produire des végétaux comestibles au même titre qu’une serre.
Toiture végétalisée
Un toit végétal est à ce jour plus qu’un composant fonctionnel de protection de la structure d’un bâtiment. Les toitures végétales soulignent le caractère de votre maison. Souvent associée au mur végétal, la toiture végétalisée est de plus en plus utilisée comme un espace de vie. Elle offre aux propriétaires la possibilité de compenser les pertes de surfaces naturelles.
La toiture végétale apporte des solutions aux questions de gestion des eaux pluviales et donne une nouvelle dimension à l’architecture contemporaine. En lui cédant la place, la nature reprend ses droits. Il existe de nombreux types de toit végétalisé comme la végétalisation extensive simple, la végétalisation extensive composée ou encore le potager urbain.
Mur de masse et Mur trombe
Mis au point dans les années 60, le procédé Trombe joue sur le principe du solaire passif. Il associe deux propriétés physiques : l’effet de serre à travers un vitrage et l’inertie thermique d’un mur placé en arrière.
Tout vitrage extérieur placé devant un mur sombre provoque un effet de serre qui chauffe la lame d’air située entre les deux éléments. Des ouvertures en parties hautes et basses du mur, assurent une circulation d’air par convection entre la lame d’air et l’intérieur des locaux à chauffer. En régulant le système, les calories sont stockées dans le mur et restituées de manière diffuse dans le bâtiment. C’est sur ce principe, mis au point dans les années 60 par Félix Trombe et réalisé par l’architecte Jacques Michel, que repose le mur Trombe. Et ça marche !
Vmc double flux
Contrairement à une VMC simple flux qui introduit de l’air froid l’hiver, la VMC double flux évite les déperditions de chaleur en insufflant de l’air sain, renouvelé, épuré et réchauffé. L’apport d’air extérieur ne se fait plus avec des aérateurs de fenêtres mais par une entrée d’air située sur le toit de votre habitation. Si votre VMC double flux est bien réglée, il est même conseillé de ne pas trop aérer votre logement l’hiver pour ne pas laisser entrer le froid et augmenter votre facture de chauffage. L’air insufflé passera par des filtres de haute qualité afin de le dépolluer.
Avec des solutions de chauffage comme le poêle ou une cheminée, vous devrez prévoir une arrivée d’air dédiée à votre système de chauffage, afin de ne pas gêner le fonctionnement normal de votre VMC.
La VMC double flux est donc bien la solution de ventilation la plus performante et la moins énergivore, mais elle engage un budget plus conséquent tant pour le dispositif en lui-même que pour les aménagements nécessaires à son installation.
Puits canadien
Le principe du puits canadien/provençal est de faire circuler l’air neuf de ventilation dans un conduit enterré grâce à un ventilateur, avant de l’insuffler dans le bâtiment.
En hiver, l’air se réchauffe au cours de son parcours souterrain, les besoins en chauffage liés au renouvellement d’air des locaux sont alors réduits et le maintien hors gel du bâtiment peut être assuré. La terre fournies de la chaleur. Le puits est alors dit puits canadien.
En été, l’air extérieur passe dans le puit, bénéficie de la fraîcheur du sol pour se refroidir et arrive dans la maison. Durant les chaudes journées d’été, la température soufflée est inférieure à la température extérieure. Le puits est alors dit puits provençal.
Couplée à une ventilation double flux, les conduits géothermiques exploitent la température relativement stable du proche sous-sol, qui varie entre 12 et 15°c à 1,5 mètre de la surface, pour rafraichir très efficacement en été, ou réchauffer en hiver l’air neuf de l’extérieur.
Poêle de masse et poêle à bois
Ce poêle à bois comporte un corps de chauffe fabriqué dans un matériau très dense et lourd qui est à la fois capable de supporter une chaleur supérieure à 1 000 °C, de l’emmagasiner et de la restituer pendant plusieurs heures après la flambée. Le poêle de masse comporte aussi un réseau d’évacuation de la fumée, qui a été pensé pour qu’il puisse capter la chaleur et la restituer plus tard. Un clapet et une assistance de ventilation sont là, situés dans le conduit de la cheminée pour gérer l’évacuation des fumées.
Les bûches de bois sont placées dans l’âtre pour produire une flambée intense pendant deux heures environ. Les gaz issus de la combustion brûlent dans une seconde chambre du poêle et la température pourra alors atteindre 1 000 °C. Plus la masse du poêle est importante et plus il sera en mesure d’accumuler la chaleur. Si la masse est peu dense, alors il faudra multiplier les flambées. La restitution de la chaleur s’effectue d’une manière constante et lente et peut, en fonction des modèles, s’étaler sur 12 voire 24 heures après la combustion.
Panneaux photovoltaïques
L’énergie photovoltaïque est classée parmi les énergies nouvelles. La lumière du soleil représente une source d’énergie naturelle, inépuisable et gratuite dont l’utilisation n’engendre pas de gaz à effet de serre. En résumé, l’énergie du Soleil est 100 % renouvelable. Facilement disponible et transformable, elle participe pleinement à la transition énergétique. L’aspect économique actuel et les hausse tarifaires devrait vous convaincre de produire votre propre électricité. Vous pouvez réduire votre facture d’électricité, en choisissant de garder votre fournisseur d’électricité, ou non. Mais, vous pouvez aussi revendre une partie ou la totalité de votre production au réseau de distribution et faire partie des fournisseurs d’énergie.
Ballon thermodynamique, thermosiphon et panneaux solaires
Le chauffe-eau thermodynamique est la solution économique pour chauffer l’eau sanitaire, sans les inconvénients liés à l’installation de panneaux solaires. Le principe de fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique est simple : Dans l’air il y a des calories qui sont récupérées par la pompe à chaleur intégrée dans le chauffe-eau, pour chauffer le circuit d’eau sanitaire. Avec un COP (coefficient de performance) de l’ordre de 3,5, soit 3,5 KW restitués pour 1KW absorbé, l’économie ainsi réalisée sera de l’ordre de 70% par rapport à un chauffe-eau électrique classique. Ecologique et économique c’est la solution idéale pour l’eau chaude sanitaire en remplacement d’un chauffe-eau électrique.
Les problématiques des deux solutions précédentes, c’est principalement la complexité de l’installation qui nécessite l’aide d’un professionnel et la provenance des composants de l’installation qui ne sont pas toujours très écologique et renouvelable voire parfois couteux.
Permaculture
Dans un contexte qui se prête parfaitement à sa diffusion, la permaculture est vue, pour beaucoup, comme une solution d’avenir pérenne. Ce concept s’inspire de la nature dans son ensemble, on parle de biomimétisme, dans le sens où l’on reproduit les principes de base de la biologie.
Concrètement, la permaculture existe depuis la nuit des temps. Elle existe depuis que l’homme a conquis le règne végétal. Elle réside dans les techniques utilisées par les anciens. Cette manière de procéder existe depuis que l’homme apprend à utiliser la nature et à travailler avec elle. Ce n’est qu’à partir des années 70 que le terme de permaculture a vu le jour. Il fut créé par Bill Mollison à David Holmgren, cofondateurs de la permaculture en Australie. L’orthographe du mot signifie permanente agriculture. Cette méthode repose sur la conception de systèmes (similaire systèmes sociaux et humains) de manière écologique et reposant sur le principe de biomimétisme. L’étiquette de ce principe respecte la biodiversité et l’ensemble des écosystèmes. L’objectif était de s’inspirer le plus possible de la nature, tout en étant productif et en limitant les efforts humains. Cette méthode connaît un succès grandissant depuis les années 90 et bien plus important depuis des années 2000. Cela s’explique sûrement par le fait que les consciences collectives et personnelles s’éveillent. Pour certains c’est une réponse au système sur productif et destructeur que nous subissons actuellement. En bref c’est une méthode simple et proche de la nature.